Un ancien proverbe polonais affirme : « Les vielles lois et les mets frais sont les meilleurs » pendant qu’un autre rétorque qu’ « Il faut mieux donner de l’argent au boulanger qu’à l’apothicaire ». Sagesse ancestrale d’une nourriture roborative, servie copieusement et avec la générosité du cœur. Pays catholique, la tradition veut qu’on laisse à table une place vide pour le visiteur de passage (encore pratiquée à Noël et à Pâques).
La cuisine polonaise est riche des influences… des pays qui ont si longtemps envahi son pays (puissances germaniques et russe). De la mer Baltique à pratiquement la mer Noire, ce qui fut un vaste pays intégra les saveurs, au fur et à mesure des siècles, depuis les influences nordiques jusqu’aux relents slaves de la grande plaine et les parfums d’orient du sud. Originalité : la Pologne compte autant de soupes que la France de fromages. Inépuisable ! La cuisine régionale y a ses lettres de noblesse et pas seulement avec le porc, le chou et le concombre mariné. On trouve même du vin dans la région frontalière avec l’Allemagne…. puisque ce fut une terre viticole allemande.
Pour les fines gueules qui voudraient en connaître plus, ne manquez pas de consulter la page « Cuisine polonaise » sur Wikipédia. C’est très bien fait, gratuit à la consultation ou au téléchargement. Allez alors à la page suivante (en français) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cuisine_polonaise
et pour les recettes (mais en anglais dans le texte) :
https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Cuisine_of_Poland?uselang=fr
© Patrick Desaint – L’Europe dans l’assiette (ULS Bruxelles) novembre 2020