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Reghin, situé au confluent du Gurghiu avec la Mureş, entre 350m et 450m d’altitude, adossée à la chaîne des Carpartes, est la 2ème ville du département de Mureş. Selon Gustav Rössler, historien de Reghin, la localité aurait été créée à l’époque de Ladislas 1er le saint, roi de Hongrie (1077-1095). Le premier document faisant mention de la ville de « Regun » date de 1228. En 1241, les envahisseurs tatars atteignent la vallée de la Mureş et rasent la ville qui compte alors 600 habitants. En 1660, la diète se réunit à Reghin pour élire Ioan Keneny comme prince de Transylvanie. Pendant la révolution de 1848, se déroulèrent à Reghin « les 3 jours tragiques » où la ville fut envahie par les troupes de Szeklers, pillée et complètement détruite par incendie. En 1882, Reghin compte déjà 8074 habitants : 2522 allemands, 1577 roumains, 2564 hongrois et 1341 juifs. En 1863, la ville est élevée au rang de « Municipium » : ville impériale libre. Le premier journal imprimé à Reghin, le Sächsisch-Regen Wochenblatt, paraîtra de 1895 à 1926. Aujourd’hui, Reghin a plus de 35000 habitants. La ville, située dans une région agricole fertile, compte également une zone industrielle importante avec notamment des entreprises de métallurgie, d’ameublement, d’outillage pour exploitation forestière, de chaussure de sport Alpina, de produits laitiers, la brasserie Sylva et deux fabriques très réputées de violon. Reghin est parfois appelée « ville des violons » (voir l’emblème de la ville). Reghin possède 5 collèges et 4 lycées dont un agricole et un professionnel. L’enseignement intensif du français est pratiqué au collège Augustin Maior dont les élèves sont venus à deux reprises à Bourg-la-Reine en 1995 et 2000 en présentant un spectacle très réussi de danses, chants et musiques folkloriques. La ville possède une école de musique fort réputée, une Maison de la Culture et un Musée Ethnographique dont la collection d’icône sur verre fut exposée à Bourg-la-Reine en avril 1999.