Poursuivons notre exploration …
BRITANNICUS
fils de l’empereur Claude. Ce nom lui fut donné en l’honneur de l’expédition de son père dans l’île britannique. D’après Wachter, ce mot serait formé du celtique brith, colorié, peint, parce que les anciens Bretons se peignaient, se tatouaient, et de tan, stan, pays, contrée, région; en sanskrit stan, pays, grec tania, allemand stein, persan stan, d’où Indoustan, pays des Indiens, Turkestan, pays des Turcs, Kurdistan, pays des Kurdes, Mogolistan, pays des Mogols, etc. Le nom de Britannia signifierait donc pays des hommes peint.
Des goûts (culinaires) et des couleurs (plus d’étoiles sur l’Union Jack), on ne discute pas.
CAIA
Dans les cérémonies du mariage chez les Romains, la fiancée disait à son fiancé : « Ubi tu Caius, et ego Caia », où vous serez le maître, je serai la maîtresse.
Femme reste maître en sa maison (en principe) et en prend la charge.
CASIMIR
Du slave Kazimir, qui signifie homme célèbre. Il peut signifier aussi maître dans la maison.
Est-ce à dire que tous les Polonais à la maison sont des dictateurs ? Les Romains n’avaient pas été jusqu’aux Polanes.
CLOVIS
Roi de France. Du teuton luto, hluto, cloto ou chloto, illustre, célèbre, wig, homme courageux, vaillant, proprement homme d’une valeur illustre.
Voyez la rubrique Louis pour comprendre l’évolution des noms de rois et de la langue.
COLOMB, COLOMBE, COLOMBIN, COLOMBINE
Du latin columbus, pigeon, columba, colombe, que l’on dérive du grec kolumban, plonger, nager, parce que cet oiseau aime à se baigner.
Bref, un nom prédestiné pour un vol transatlantique !
CRATÈS
philosophe thébain, un des premiers disciples de Diogène, qui jeta ses richesses dans la mer en disant: « Périssez, funestes richesses, je vous engloutis de peur que vous ne m’engloutissiez » , car il était persuadé que les richesses sont incompatibles avec la vertu. Du grec kratéô, être maître, dérivé de kratos, force, puissance, mot dont la racine, d’après Bopp, est le sanskrit kri, agir, effectuer, exercer, faire; d’où le sansc. kritu, sacrifice; force, puissance.
Mentalité disparues car complètement obsolète.
CZAR, TZAR,
titre des empereurs de Russie. Selon plusieurs savants, le mot czar, tzar, qui est le même, est une altération du nom de Cœsar, qui devint le titre générique des empereurs romains. Mais le mot tzar appartient aussi à la langue esclavonne et signifie originairement roi, dit M. Pougens, qui partage l’opinion de Frencelus, qui forme le russe tzar, roi, et le français sire, de l’hébreu sârah, il s’est conduit en prince, il fut chef, sâr-prince, sârâh, princesse; goth. thzar, tzar, sar, sor, roi. Quant à l’hébreu sârah, il fut prince, persan et arabe sûr, chef, prince, on peut le dériver de l’oriental zar, sar, ser, tête; en sanskrit shera, shira, tête, hind. syr, sear, bengalimoresque sir, kurde ssâr, ser, tête.
Rêve inavouable de tout potentat eurasiatique, passé, présent et futur.
Retrouvez-nous la semaine prochaine
pour de nouvelles découvertes …