Poupées matriochka masquées

Corona… cet invité surprise.

C’est le début du printemps, les fleurs fleurissaient, remplissant la terre de tous les parfums, le ciel devenait bleu clair, le soleil brillait timidement…
Soudainement,  un jour, les parcs et jardins étaient obligés de fermer aux familles : printemps, certes, mais on peut pas vous accueillir.. Les boutiques, même avec la nouvelle collection du printemps, interdisaient aux dames l’essayage des belles robes fines et légères, pareil pour les belles sandales d’été sexys..  les coiffeurs !! désolés mesdames, pas de mis en pli pendant quelques jours.

Les gens s’enfermaient, les écoliers suivaient les cours chez eux par le petit écran, les salariés travaillaient par télétravail loin des collègues et des moments d’échanges autour d’un café ou déjeuner. Les gens faisaient  les courses masqués, avec une peur au ventre, frottaient et désinfectaient chaque fruit, boîte et bouteille.

Seuls  les hôpitaux se remplissaient à une vitesse vertigineuse, et les gens  continuaient à choper le virus et les dispatcher aux siens..

Les gens se sont confinés, plus de réunion de famille, plus de sortie entre amis,  et dans la rue ils se saluaient à 2 mètres, distanciation oblige..   la peur a gagné  les esprits… 

Mais les gens ont dit : faisons avec !! ils ont cuisiné de nouveaux plats,  ont trié des photos de familles, des leurs petits, ils se sont mis à la lecture.. Mais la peur était là, présente.. et le silence devenait lourd et assourdissant avec les jours. La solitude avait squatté les maisons.

En ce moment l’humain resurgissait : Les hommes sont solitaires les uns avec les autres, avec les voisins âgés, et surtout avec le personnel soignant, les médecins, les personnes de service des hôpitaux et Ehpads, ils trouvaient toujours un mot pour leur dire ‘grand merci’,  ils les  applaudissaient tous les soirs aux balcons, ils ont compris toutes les difficultés que représentait leur métier..

La Santé, quel cadeau du ciel, dommage qu’on soit obligé de passer par une telle crise pour savourer ce bonheur qu’est la santé..

Puis un jour ‘déconfinement’, Liberté !! quel mot !!  liberté… d’un coup nos ailes repoussent, on a envie de voler, respirer l’air, redécouvrir la belle nature, déguster la vie !! mais surtout aller retrouver les siens, les serrer fort, trop fort, en remerciant le plus haut de ce jour inoubliable..

Ô Printemps on n’a pas eu le temps
Mais on aura l’occasion d’apprécier
Tout ce que tu as fait en chantant
Se réunir,
Savourer cette existence, et,
Faire un geste pour te remercier.

Hoda

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